Hôtels, cafés, restaurants

Les activités des HCR nécessitent une forte réactivité et une forte adaptabilité au marché :

• De nouvelles habitudes de consommation :
  • l’apparition de nouveaux régimes (sans gluten, sans lactose, etc.),
  • de nouveaux modes alimentaires plus écologiques (produits bio, issus des circuits courts, régime végan…)
• Une transition énergétique dans une logique de développement durable :
  • Une maîtrise des consommations d’eau et d’énergies,
  • Une utilisation des produits sanitaires, d’entretien,
• Les innovations numériques font évoluer les compétences attendues par les employeurs et apparaître de nouveaux métiers. Exemple :
  • les réseaux sociaux sont devenus incontournables pour une stratégie commerciale réussie. Savoir gérer une e-réputation requiert des compétences spécifiques
  • la gestion de la relation clients est de plus en plus dématérialisée (information, prise de commande, paiement) et individualisée (l’ajustement des prix à la demande, également appelé « yield management »).
• Un secteur concerné par une activité saisonnière très importante avec de très nombreux évènements culturels et sportifs. L’année 2024 va connaître une dimension particulière avec les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 obligeant à anticiper les recrutements. Les entreprises doivent développer leur attractivité et réussir à fidéliser, notamment par le développement des opportunités de carrière en hôtellerie et en restauration.

Pour répondre à ces enjeux, la branche Hôtels, cafés, restaurants se fixe plusieurs priorités en 2023-2024 :

• Attirer de nouveaux profils en élargissant le sourcing (développement des POEC à destination des demandeurs d’emploi et public éloigné de l’emploi)
• Proposer des actions de formation clés en main, en particulier vers les saisonniers, les publics en reconversion, les travailleurs handicapés…)
• Promouvoir l’alternance avec un objectif de 30 000 contrats d’apprentissage en 2023 et de 1396 contrats de professionnalisation
• Travailler sur l’évolution des métiers et donc des compétences à trois ans, avec des focus sur l’apprentissage, la VAE, l’Afest, les actions collectives de formation…
• Analyser l’adéquation entre les offres de formation territoriales et les besoins en emplois, recenser les initiatives locales vertueuses
• Mutualiser les bonnes pratiques pour l’amélioration des conditions d’exercice des emplois, de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), d’inclusion/handicap, en s’appuyant sur le Diag’RH d’AKTO.