Prévention-sécurité

• Les activités de prévention-sécurité se développent dans un contexte général de risques liés aux menaces terroristes (en particulier pour les aéroports, mais aussi dans les établissements recevant du public) de tensions sociales et d’un regain d’intérêt pour la protection individuelle des biens et personnes.
• Les évolutions législatives et réglementaires en matière de sécurité privée renforcent les obligations des entreprises, avec en particulier la loi « sécurité globale» de 2021 qui oblige, entre autres choses, les salariés de nationalité étrangère à avoir un titre de séjour depuis au moins cinq ans, pour obtenir une carte professionnelle. Par ailleurs, lors de la formation initiale et continue, il est demandé à chaque candidat d’avoir une connaissance suffisante de la langue française fondée sur le niveau B1, et également de connaître les principes de la République (3 heures).
• Les évolutions technologiques entraînent de nouveaux besoins en compétences, techniques mais aussi managériales. La diffusion d’équipements pour la surveillance à distance (drones, robots, objets connectés…) fait évoluer les métiers et appelle une offre de formation renouvelée.
  Exemple : le recours à l’intelligence artificielle permet d’analyser des situations à risque sur la base des données récoltées par les caméras installées sur un site.
• Les grands événements sportifs à venir, avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, nécessitent une forte mobilisation des professionnels du secteur.
• Les tensions au recrutement concernent tous les métiers de la branche. Elles interrogent les stratégies de fidélisation et d’amélioration de l’image d’un secteur souvent caractérisé par des conditions de travail difficiles, des horaires décalés, des salaires bas et des perspectives d’évolution professionnelle limitées.

Pour répondre à ces enjeux, la branche Prévention sécurité se fixe plusieurs priorités en 2023-2024 :

• Développer des formations et certifications (TFP ou CCC) répondant à la fois aux nouvelles prescriptions réglementaires mais allant également au-delà. Ces travaux sont engagés par la CPNEFP sous financement d’AKTO
• Permettre le développement de carrières, tant par des spécialisations latérales que par des perspectives sur le management intermédiaire
• Augmenter le taux de féminisation (15% actuellement) en mobilisant notamment la POEC « sekurit’elles» pour le métier d’agent de sécurité
• Elargir le public cible pour les recrutements, grâce aux POEC et à l’alternance (une certification de compétences complémentaires « Assurer la fonction tutorale » sera prochainement créée)
• Produire des rapports statistiques et des analyses sur l’emploi et la formation en y associant la CPNEFP et l’Observatoire des métiers de la branche